Matthew Verboon (gauche) et Sandro Schmid (droite) de la Suisse célèbrent après le but de Luca Wyss (absent sur la photo) en match quart de finale contre la Suède.
photo: Minas Panagiotakis / HHOF-IIHF Images
La première surprise du Championnat mondial junior 2019 de l’IIHF est survenue… et quelle surprise! La Suisse a défait la Suède 2-0 mercredi à Victoria pour passer en demi-finale.
« Ça fait du bien », a confié Yannick Bruschweiler de la Suisse. « Nous avons très bien joué collectivement. Ce fut une très belle expérience. »
Bruschweiler et Luca Wyss ont marqué pour les Suisses, qui ont rendez-vous vendredi, au Rogers Arena, avec le gagnant du match quart de finale opposant le Canada à la Finlande.
« Les deux équipes représentent un gros défi, mais ce n’est pas important qui nous allons affronter », a affirmé le capitaine suisse Nando Eggenberger. « Nous pouvons aussi battre le Canada et la Finlande. Ça ne veut rien dire. Nous voulons gagner en demi-finale et aller en finale. »
Tout le monde disait que la Suède allait nous battre, et nous savions en tant qu’équipe que nous pouvions les vaincre aussi. Nous ne devons pas penser qu’ils sont vraiment meilleurs que nous.
« Aujourd'hui, nous avons fourni un très bel effort collectif et c’est pourquoi nous avons remporté le match », a exprimé Wyss.
Le portier suisse Luca Hollenstein a été brillant en signant un deuxième jeu blanc dans le tournoi, tandis que le Suédois Samuel Ersson a subi son premier revers. La Suède a dominé la colonne des tirs 41 à 35.
À propos de Hollenstein, Eggenberger a dit : « Aujourd'hui, il a été un genre de magicien. »
La Suisse avait vaincu la Suède une seule fois en match éliminatoire au Mondial junior, il y a 21 ans. Transportée par le brio de David Aebischer devant le filet, elle avait battu la Suède grâce au but de Bjorn Christen en tirs de barrage d’un duel quart de finale, remportant ainsi sa seule médaille de bronze, en 1998.
Après des défaites contre la République tchèque, le Canada et la Russie dans des matchs âprement disputés à Vancouver, l’infatigable troupe suisse de l’entraîneur Christian Wohlwend a fini par être récompensée avec une victoire contre une équipe prétendante à une médaille.
Le Juniorkronorna, qui s’était contenté de la médaille d’argent l’an dernier après un revers en finale contre le Canada à Buffalo, repartira les mains vides cette année. Apparemment, la Colombie-Britannique n’est pas la province canadienne chanceuse de la Suède. C’est la première fois qu’elle ne termine pas parmi les quatre meilleures équipes depuis le tournoi de 2006 à Vancouver. Ce match a également été la dernière fois qu’elle a été blanchie en quart de finale (1-0 contre Tuukka Rask et la Finlande).
Cependant, l’entraîneur suédois Tomas Monten a dit après la rencontre : « Je pense qu’ils ont eu le genre de match qu’ils voulaient. Ils ont bâti là-dessus et travaillé vraiment fort. Nous ne pouvions compétitionner au même niveau. Je pense que nous avons perdu notre rythme avec la rondelle. »
Après avoir joué sans cinq joueurs affectés par la grippe dans une victoire de 4-1 contre les Kazakhstan la veille du jour de l’An, les Suédois avaient une formation complète dans ce match sans lendemain. Mais ils n’ont pas semblé en plein contrôle de leurs moyens.
L’équipe de l’entraîneur Tomas Monten a augmenté sa séquence victorieuse à 48 matchs en ronde préliminaire, mais ce ne sera pas un prix de consolation. La Suède a gagné ses deux seules médailles d’or du Mondial junior en 1981 (Allemagne) et en 2012 (Calgary).
Elle a amorcé ce match quart de finale avec le troisième meilleur jeu de puissance du tournoi (4 en 13, 30,7 %), mais le jeu agressif des Suisses en infériorité numérique a réduit la Suède au silence.
« Nous avons regardé plusieurs extraits vidéo avant le match contre eux », a expliqué Bruschweiler. « Nous savions que nous devions protéger l’enclave parce qu’ils font des passes à travers la zone. »
Le portier suisse Luca Hollenstein a été brillant en signant un deuxième jeu blanc dans le tournoi, tandis que le Suédois Samuel Ersson a subi son premier revers. La Suède a dominé la colonne des tirs 41 à 35.
À propos de Hollenstein, Eggenberger a dit : « Aujourd'hui, il a été un genre de magicien. »
La Suisse avait vaincu la Suède une seule fois en match éliminatoire au Mondial junior, il y a 21 ans. Transportée par le brio de David Aebischer devant le filet, elle avait battu la Suède grâce au but de Bjorn Christen en tirs de barrage d’un duel quart de finale, remportant ainsi sa seule médaille de bronze, en 1998.
Après des défaites contre la République tchèque, le Canada et la Russie dans des matchs âprement disputés à Vancouver, l’infatigable troupe suisse de l’entraîneur Christian Wohlwend a fini par être récompensée avec une victoire contre une équipe prétendante à une médaille.
Le Juniorkronorna, qui s’était contenté de la médaille d’argent l’an dernier après un revers en finale contre le Canada à Buffalo, repartira les mains vides cette année. Apparemment, la Colombie-Britannique n’est pas la province canadienne chanceuse de la Suède. C’est la première fois qu’elle ne termine pas parmi les quatre meilleures équipes depuis le tournoi de 2006 à Vancouver. Ce match a également été la dernière fois qu’elle a été blanchie en quart de finale (1-0 contre Tuukka Rask et la Finlande).
Cependant, l’entraîneur suédois Tomas Monten a dit après la rencontre : « Je pense qu’ils ont eu le genre de match qu’ils voulaient. Ils ont bâti là-dessus et travaillé vraiment fort. Nous ne pouvions compétitionner au même niveau. Je pense que nous avons perdu notre rythme avec la rondelle. »
Après avoir joué sans cinq joueurs affectés par la grippe dans une victoire de 4-1 contre les Kazakhstan la veille du jour de l’An, les Suédois avaient une formation complète dans ce match sans lendemain. Mais ils n’ont pas semblé en plein contrôle de leurs moyens.
L’équipe de l’entraîneur Tomas Monten a augmenté sa séquence victorieuse à 48 matchs en ronde préliminaire, mais ce ne sera pas un prix de consolation. La Suède a gagné ses deux seules médailles d’or du Mondial junior en 1981 (Allemagne) et en 2012 (Calgary).
Elle a amorcé ce match quart de finale avec le troisième meilleur jeu de puissance du tournoi (4 en 13, 30,7 %), mais le jeu agressif des Suisses en infériorité numérique a réduit la Suède au silence.
« Nous avons regardé plusieurs extraits vidéo avant le match contre eux », a expliqué Bruschweiler. « Nous savions que nous devions protéger l’enclave parce qu’ils font des passes à travers la zone. »
Suède - Suisse (2019 IIHF CMJ)
À 15 min 23 s de la première période, Bruschweiler a obtenu son deuxième du tournoi, grâce à un superbe effort individuel à partir de sa propre zone. Il s’est servi du défenseur suédois Filip Westerlund pour surprendre Ersson d’un tir haut du côté de la mitaine décoché du cercle gauche de mise au jeu.
« J’ai réalisé que j’avais beaucoup d’espace », a dit Bruschweiler. « La plupart des avants de la Suède étaient partis changer. Je savais que je pouvais patiner. J’ai patiné vers la défensive adverse et il y avait un gros écart. Je savais que je pouvais l’utiliser un peu comme écran. J’ai juste tiré dans le filet. »
En deuxième période, les deux gardiens de but ont offert une démonstration d’habiletés. Vers la fin d’un avantage numérique suédois, Hollenstein a frustré Lucas Elvenes d’un arrêt de la mitaine, puis Ersson a bloqué Valentin Nussbaumer qui s’était échappé en sortant du banc des punitions.
« Vous pensiez peut-être qu’Akira Schmid jouerait, mais je vous avais dit hier que j’utiliserais Hollenstein », a lancé Wohlwend. « Hollenstein est un gardien de but incroyable, il est totalement sous-estimé dans le monde du hockey. Il nous a gardés dans le match. »
À 13 min 59 s, les Suisses ont porté le compte à 2-0. Ils ont foncé avec intensité vers le poteau gauche d’Ersson et Wyss a poussé la rondelle dans le filet, se projetant ensuite de joie dans la baie vitrée. C’était le premier match de Wyss. Il avait subi une commotion cérébrale dans la phase des matchs préparatoires et il a été inscrit à la formation seulement avant le duel quart de finale. Le joueur non repêché de 19 ans originaire de Langnau faisait ses débuts au Mondial junior.
À partir de là, on pouvait sentir la surprise qui se préparait.
En troisième période, les Suédois ont eu de la difficulté à profiter de leurs chances. On pouvait prédire qu’une remontée n’allait pas se concrétiser quand Fabian Zetterlund a été rattrapé par-derrière par le défenseur suisse Tim Berni à la suite d’une belle chance en sortant du banc des punitions. Ensuite, la passe de Zetterlund vers Rickard Hugg n’a pas fonctionné.
« C’était un match quart de finale du Mondial junior, le tournoi le plus populaire du hockey junior », a exprimé Isac Lundestrom de la Suède. « Alors je ne pense pas que nous devrions nous trouver des excuses pour expliquer notre défaite aujourd'hui. J’ai senti que nous avions un très bon esprit de groupe et que des choses positives allaient se passer. Mais c’est difficile. Je ne sais pas quoi dire. »
Dans les derniers instants du match, Monten a remplacé Ersson par un sixième attaquant, mais sans succès. Après avoir entendu leur hymne national, les joueurs suisses ont formé un cercle dans le centre de la glace pour applaudir pendant que les partisans les encourageaient.
Les trois meilleurs joueurs de la Suède ont été honorés après le match : Erik Brannstrom, Emil Bemstrom et Samuel Ersson.
La dernière fois que les deux troupes avaient croisé le fer en ronde éliminatoire, la Suède avait anéanti la Suisse 11-4 au match pour la médaille de bronze du Mondial junior 2010 à Saskatoon. Le dernier gain des Suisses contre les Suédois remontait au 3 janvier 2004. Ils avaient gagné 4-3 en ronde de relégation.
« La seule chose que je peux dire c’est que nous n’avons pas eu d’entraînement en environ cinq jours », a expliqué Monten. « Nous n’avons pas eu un entraînement avec l’équipe entière. Nous avions plusieurs joueurs malades. Les unités spéciales, l’avantage numérique, les mises au jeu, le jeu en zone offensive, les détails de notre jeu, nous n’avons pas été en mesure de nous exercer. Nous avons seulement joué des matchs et nous nous sommes reposés. Concernant la grippe, ce n’est pas censé nous avoir affectés aujourd'hui. Si les joueurs deviennent vraiment fatigués, si nous allons plus loin dans le tournoi, ça peut être un facteur. Mais pas aujourd'hui. »
Aujourd'hui, c’est la journée de la Suisse.
« J’ai réalisé que j’avais beaucoup d’espace », a dit Bruschweiler. « La plupart des avants de la Suède étaient partis changer. Je savais que je pouvais patiner. J’ai patiné vers la défensive adverse et il y avait un gros écart. Je savais que je pouvais l’utiliser un peu comme écran. J’ai juste tiré dans le filet. »
En deuxième période, les deux gardiens de but ont offert une démonstration d’habiletés. Vers la fin d’un avantage numérique suédois, Hollenstein a frustré Lucas Elvenes d’un arrêt de la mitaine, puis Ersson a bloqué Valentin Nussbaumer qui s’était échappé en sortant du banc des punitions.
« Vous pensiez peut-être qu’Akira Schmid jouerait, mais je vous avais dit hier que j’utiliserais Hollenstein », a lancé Wohlwend. « Hollenstein est un gardien de but incroyable, il est totalement sous-estimé dans le monde du hockey. Il nous a gardés dans le match. »
À 13 min 59 s, les Suisses ont porté le compte à 2-0. Ils ont foncé avec intensité vers le poteau gauche d’Ersson et Wyss a poussé la rondelle dans le filet, se projetant ensuite de joie dans la baie vitrée. C’était le premier match de Wyss. Il avait subi une commotion cérébrale dans la phase des matchs préparatoires et il a été inscrit à la formation seulement avant le duel quart de finale. Le joueur non repêché de 19 ans originaire de Langnau faisait ses débuts au Mondial junior.
À partir de là, on pouvait sentir la surprise qui se préparait.
En troisième période, les Suédois ont eu de la difficulté à profiter de leurs chances. On pouvait prédire qu’une remontée n’allait pas se concrétiser quand Fabian Zetterlund a été rattrapé par-derrière par le défenseur suisse Tim Berni à la suite d’une belle chance en sortant du banc des punitions. Ensuite, la passe de Zetterlund vers Rickard Hugg n’a pas fonctionné.
« C’était un match quart de finale du Mondial junior, le tournoi le plus populaire du hockey junior », a exprimé Isac Lundestrom de la Suède. « Alors je ne pense pas que nous devrions nous trouver des excuses pour expliquer notre défaite aujourd'hui. J’ai senti que nous avions un très bon esprit de groupe et que des choses positives allaient se passer. Mais c’est difficile. Je ne sais pas quoi dire. »
Dans les derniers instants du match, Monten a remplacé Ersson par un sixième attaquant, mais sans succès. Après avoir entendu leur hymne national, les joueurs suisses ont formé un cercle dans le centre de la glace pour applaudir pendant que les partisans les encourageaient.
Les trois meilleurs joueurs de la Suède ont été honorés après le match : Erik Brannstrom, Emil Bemstrom et Samuel Ersson.
La dernière fois que les deux troupes avaient croisé le fer en ronde éliminatoire, la Suède avait anéanti la Suisse 11-4 au match pour la médaille de bronze du Mondial junior 2010 à Saskatoon. Le dernier gain des Suisses contre les Suédois remontait au 3 janvier 2004. Ils avaient gagné 4-3 en ronde de relégation.
« La seule chose que je peux dire c’est que nous n’avons pas eu d’entraînement en environ cinq jours », a expliqué Monten. « Nous n’avons pas eu un entraînement avec l’équipe entière. Nous avions plusieurs joueurs malades. Les unités spéciales, l’avantage numérique, les mises au jeu, le jeu en zone offensive, les détails de notre jeu, nous n’avons pas été en mesure de nous exercer. Nous avons seulement joué des matchs et nous nous sommes reposés. Concernant la grippe, ce n’est pas censé nous avoir affectés aujourd'hui. Si les joueurs deviennent vraiment fatigués, si nous allons plus loin dans le tournoi, ça peut être un facteur. Mais pas aujourd'hui. »
Aujourd'hui, c’est la journée de la Suisse.
Suède - Suisse (2019 IIHF WJC)
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